Son blaze est inspiré du personnage joué par George Clooney dans Une Nuit en Enfer. Ses différents pseudonymes, Al Poelvoordino ou Louis de Fufu avec un Big Zifu, font directement référence à des « monstres » du septième art. Pas étonnant que les deux derniers clips de Seth Gueko, Dodo la Saumure et Paranoiak, soient travaillés comme de véritables courts métrages. « Je ne regarde quasiment que des films d’horreur ou des thrillers. Le dernier en date que j’ai vu c’est I Saw The Devil. Sinon j’aime aussi me mater des vieux films français avec Pierre Richard. Dewaere, Depardieu, Gabin, Ventura… J’aime la violence artistique », explique le rappeur originaire de de Saint-Ouen-l’Aumône (95), lors d’un entretien donné à Fluctuat.
Le 06 mai, Seth Gueko sortira son troisième album, Bad Cowboy. Et si la figure de proue du label Neochrome se tournait ensuite vers une carrière cinématographique. « J’attends d’avoir un disque d’or avant de me lancer dans le cinéma, chaque chose en son temps », réplique-t-il. Ses deux premiers albums, La chevalière (2009) et Michto (2011), avaient réalisé des ventes honorables sans permettre au rappeur d’accéder à un statut de poids lourd du game. Bad Cowboy sera-t-il l’opus de la consécration ? Réponse imminente.
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