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Booba : « Mon oseille ? Je le claque »


De son vrai nom Elie Yaffa, Booba s’est d’abord fait connaître au milieu des années 90 grâce au groupe Lunatic, qu’il composait avec son compère Ali. Photo David Benoliel

Avant son concert au Zénith de Dijon, le 6 avril prochain, le duc de Boulogne a accepté de décrypter avec nous son dernier bijou : « Futur ». 

Vous débarquez à Dijon au début du mois d’avril. À quel type de show le public doit-il s’attendre de votre part ?
« Il est certain qu’on va mettre le feu. Le concert sera un savant mélange de mes plus gros tubes passés que tout le public connaît par cœur et les morceaux plus récents tirés de Futur. Le mix risque d’être intéressant. »
Parlez-nous un peu de votre dernier opus, Futur, sorte d’ovni dans le petit monde du rap français ?
« La seule chose que je peux dire, c’est que c’est un album qui a été très travaillé tout en étant particulièrement spontané. Il est bourré de trucs et ne rentre pas dans les standards actuels puisqu’il est en avance sur son temps. Comme à chaque fois, j’ai laissé libre cours à mon inspiration en faisant et en disant tout ce que je kiffais. Durant son élaboration, j’ai écouté énormément d’instrus pour ne pas me tromper. Je voulais prendre mon temps pour au final sortir un produit très réfléchi. »

Contrairement à vos anciens albums, où des titres phares comme Ma couleur, Pitbull ou Au bout des rêves se détachaient de l’ensemble, on a l’impression que la force de Futur est vraiment collective. Êtes-vous d’accord avec cet avis ?
« Je pense que dans Futur, chaque morceau est un peu comme un album à lui tout seul. Tous les sons ont vraiment leur propre touche. Même s’il s’écoute en boucle du fait de sa variété, il y a une vraie ligne de conduite avec une identité propre. »

Un petit mot sur Therapy qui s’est chargé quasi entièrement de la production de l’album ?
« Il a vraiment fait un super-boulot en proposant des sonorités très originales qui envoient du lourd. »

Les thèmes abordés restent toujours identiques, à savoir le business, les femmes et la rue. C’est la formule gagnante ?
« Musicalement, je pense que Futur peut toucher un large public. Après, il est certain qu’au niveau des paroles, il ne peut pas plaire à tout le monde. Mais bon, tant que mes fans et moi-même trouvons du plaisir en l’écoutant, c’est nickel ! »

Dans le titre Calasse, vous dîtes : « Ma question préférée, qu’est-ce que je vais faire de tout cet oseille ? ». Finalement, que faites-vous de tout votre argent ?
« Mon oseille ? C’est simple, je le claque et j’en investis une partie. Sinon, je me fais plaisir ainsi qu’à mes proches. »

Votre discours peut paraître choquant au moment où tout le monde se serre la ceinture pour tenter de joindre les deux bouts. En êtes-vous conscient ?
« Dans mes textes, je parle de moi et mes fans savent très bien que je n’ai jamais eu aucun problème à parler d’argent. Malgré la crise économique qui sévit, je continue à réussir et je suis fier et content de le dire. Mon message s’adresse également à certains ennemis qui eux galèrent pas mal et n’arrivent pas à s’en sortir. Je pense que mon succès doit foutre la mort à quelques-uns et c’est pas plus mal comme ça. »

Vos clashs avec La Fouine ont fait le buzz sur le net et vos titres respectifs comme AC Milan de votre côté et Autopsie vol. 5 chez votre meilleur ennemi connaissent presque davantage de succès que les titres inscrits sur Futur. Pas trop frustrant ?
« Cela ne m’embête pas du tout. Tant qu’il y a du succès, il n’y a pas à se plaindre. Mais alors, vraiment pas… »
 
 
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