
Cette semaine, le journaliste Olivier Cachin a donné son Top 10 des albums de rap français, sur le site des Inrocks. L’ancien rédacteur en chef du magazine L’Affiche
y a placé "Première consultation" de Doc gyneco en tête. La carrière de
rappeur de l’ancien membre du Minister amer semble aujourd’hui être au
point mort. "Je suis un peu puni. Ma punition, c’est que l’on ne
me voit plus. Les médias ont décidé de ne plus me parler, et pour des
raisons qui ne sont pas forcément claires en plus. Je suis puni, je ne
peux pas descendre jouer avec les autres dans la cour de récréation. Et
ça commence à durer ; disons que cette punition est de longue durée,
comme une double peine. Mais ce n’est pas une traversée du désert pour
autant. Je suis simplement là où mon cœur a décidé de m’emmener", déclare "le Doc", toujours sur le site des Inrocks, pour justifier
son absence de la scène médiatique. Son dernier album en date, "Peace
Maker" (2008), avait été un véritable flop, ne se vendant qu’à 2 000
exemplaires. "Je suis resté chez moi et j’ai mangé beaucoup de pâtes". Suite à ce fiasco, Doc gynéco s’est fait renvoyer par sa maison de disques, EMI. "Quand je me suis retrouvé sans maison de disques, au quartier, tous les
mecs qui dealaient et faisaient les voyous m’ont dit qu’ils préparaient
un album ! Bon, moi, j’ai pris mon mal en patience et j’ai attendu que
ce truc de fou passe. Je suis resté chez moi et j’ai mangé beaucoup de
pâtes", confie Bruno Beausir, qui a même dû aller pointer au Pôle Emploi. Son soutien politique
en faveur de Nicolas Sarkozy et certains de ses propos concernant la
banlieue ont probablement joué un rôle néfaste sur sa carrière. "Dans mes prochaines chansons, je vais peut-être reconnaître des erreurs
que j’ai pu faire alors qu’elles n’en furent pas vraiment. C’est comme
le produit de ma vie, c’est fou. Les gens me disent d’être sérieux et de
sortir un album pour maigrir, mais pourquoi donc ?".
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